Happy Days – Formation surf Australie

Happy Days – Formation surf Australie
Article du 6 septembre 2022

Retours d'expérience d'Annie, Viv, Joe,  Romy, Femke, Bobby et Lilas; leurs premiers points communs, ils ont tous fait la même formation de moniteur de surf en Australie. Le deuxième, ils ont tous adoré et vécu des expériences uniques et diverses.

 

Annie, 22 ans, Danemark: « Mon meilleur souvenir ici était au tout début, cela faisait seulement six jours que nous étions arrivées. Il n’y avait que Mara, Léa, Georgie et moi, on mangeait un délicieux dîner préparé par Daisy.

À cause des inondations, nous n’avions pas pu surfer les premiers jours... Ce jour-là, on a enfin pu et j’ai compris pourquoi j’étais là. Un super prof de surf, une manageuse attentionnée et trois nouvelles super copines, buvant des bières et discutant de tout et de rien pendant des heures. C'était parfait. »

 

Viv, 23 ans, Hollande: « Se réveiller sur la plage, surfer quand on veut, des gens géniaux, le coucher du soleil, les animaux, voir la progression de chacun est génial. Si je devais choisir un souvenir en particulier ce serait probablement cet après-midi. Il y avait seulement Grace, Nate et moi. On passait la barre pour aller à la pointe. Je ne connaissais pas Nate encore très bien mais on rigolait à toutes ses blagues. Il est complètement fou.

Avec Grace on avait un peu peur, les vagues étaient plus grosses que d’habitude, mais au final c'était génial et ça nous a rassuré sur notre progression. On a pris des vagues incroyables. Puis cet homme est arrivé de nulle part et pendant 10 minutes on ne faisait que parler du fait que c'était fou qu’il n’y ait personne sur ce spot incroyable. Même si les conditions n’étaient pas géniales, la compagnie de tous rendait ce moment parfait. »

 

Joe, 23 ans, Angleterre: « Mon meilleur souvenir est de loin cette session au coucher du soleil.

On était une dizaine à avoir passé la barre, le ciel était magnifique, le soleil se couchait, il y avait ces nuages gris menaçants au loin et leurs pluies.

Pendant qu’on surfait des dauphins étaient avec nous, c'était magique. »

 

Romy, 19 ans, Allemagne: « Mon meilleur souvenir ici, c'est lorsqu’on est allé à l’eau pour le coucher du soleil. Des dauphins étaient littéralement à trois mètres de moi.

Un magnifique arc-en-ciel, aucun nuage et j'ai pris de supers vagues. »

Bobby, 32 ans, Nouvelle-Zélande: « Mon meilleur moment ici était surement ma première vague. Les conditions étaient au top et ça faisait des années que je n’avais pas surfé, quel feeling incroyable. »

Femke, 20 ans, Hollande: « Le lundi matin à 8h on était dans l’eau, Nate m’a poussé sur une super vague. Quand je ramais pour revenir des dauphins sont apparu. Honnêtement c'était les dix meilleures minutes de ma vie. »

 

Lilas, 20 ans, France: « De nature fragile après une semaine de surf je me suis fait une entorse à la cheville gauche (mon pied avant, une chance). Voir tout le monde partir à l’eau sans les accompagner me brisait le coeur, littéralement. Ici toutes les émotions sont décuplées. Après deux semaines d’arrêt complet j’ai pu reprendre au moins une fois par jour. Au début du séjour je ne voulais que des grandes vagues et dévaler des « machines à laver », lorsque les gens ramaient pour passer une grosse vague je ramais pour la prendre. Depuis mon entorse ma confiance en moi à l’eau avait disparue.
Je suis passée de la première à se réveiller avec le sourire, la première à s’échauffer et « l’animatrice d’après barre » à la seule personne ne souriant pas au large.
Je n’allais plus à l’eau avec le sourire mais avec les larmes aux yeux par peur de me blesser et d’être sur le banc de touche une semaine de plus.

 

Au début je ne faisais que prendre des vagues sans me lever, puis avec seulement mon pied arrière, j’avais tellement peur. C'était tellement frustrant de ne pas me lever alors que je savais que je pouvais le faire, voir tout le monde passer sur une planche en résine et moi toujours sur une mousse a fini de me démotiver. J’étais dans le groupe des nouveaux parce que mon niveau et ma peur stagnaient.

Puis Nate m’a vu pleurer en allant à l’eau et il m’a compris. Quelques années plus tôt, refusant de se reposer il avait dû subir une opération aux genoux et n’avait pas pu surfer pendant 10 mois. Alors il a agrippé ma planche et m’a aidé à passer la barre (je ne marchais jamais avec mon pied gauche dans l’eau, je vous laisse imaginer ma stabilité). Une fois assis sur nos planches, Nate m’a dit qu’on devait soigner mon cerveau, « si ton pied est assez fort pour marcher, alors il peut surfer, c'est ton cerveau qui est blessé maintenant, fais-moi confiance ». Alors on a laissé passer quelques vagues jusqu’à trouver LA vague. Celle qui me redonnerait confiance en moi, du moins au moins pour me lever de nouveau. « C’est ta vague, commence à ramer, plus fort plus fort ! Pop up NOW ! », mon cerveau n’a même pas eu le temps de réfléchir que j’étais sur mes deux pieds.
Je me lève maintenant sur chaque vague, et même si je n’ai toujours pas encore retrouvé ma soif de « Mavericks » je reconstruis ma confiance en moi chaque jour une peu plus.

Grâce à Nate. Merci ! ».

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