Justine, fondatrice de Realstep, nous retrace son parcours professionnel

Justine, fondatrice de Realstep, nous retrace son parcours professionnel
Article du 6 septembre 2022

Justine nous raconte comment et pourquoi elle est devenue fondatrice de Freepackers et de Realstep suite à son voyage en tour du monde.

1- Quel est votre parcours professionnel (vos études, expériences professionnelles, etc.)
Comme les problématiques de développement durable ont fait leur apparition dans les cursus universitaires relativement récemment, je n'ai pas emprunté une voie très "logique" pour travailler dans le volontariat international et dans le secteur des ONGs. J'étais sure d'une chose, je voulais un parcours international, avec une dimension humaine dans le sens des échanges, de l'éducation, de la mobilité des jeunes. Après avoir obtenu mon Master en école de commerce, j'ai donc tout de suite choisi la voie de la mobilité internationale, et mon premier rôle était de promouvoir le concept de Working Holiday (ou programme vacances travail) auprès des jeunes européens. Certifiée par l'Office du Tourisme Australien, j'assurai donc la formation des agents de voyage spécialisés afin de mettre en avant l'Australie comme destination phare des jeunes Pvtistes au Royaume-Uni, en Allemagne, en France et en Scandinavie principalement. C'est au cours de ces 10 années que j'ai exploré les concepts de Gap Year (année de césure) et qu'au fil des rencontres, j'ai développé cette envie de mettre à profit mon réseau professionnel et mon expérience pour mettre en place un organisme de voyages responsables et de volontariat international. Un organisme pour aider les jeunes à trouver une expérience internationale unique avec un impact positif et durable sur le monde qui les entoure. 

2- Qu’est-ce qui vous a poussé à lancer Freepackers ?
Lorsque j'étais étudiante en école de commerce, j'avais pour ambition de trouver un stage de fin d'études dans une ONG internationale, mais on me demandait toujours des compétences spécifiques ou les missions ne correspondaient pas à mon profil ou à mes dates de stage. Impossible de réaliser mon rêve qui était de travailler pour la protection des animaux et de l'environnement. Avec Freepackers, mon intention a donc été de créer des opportunités pour les jeunes de s'engager à l'international et de faire le lien entre les organismes de développement durable et les personnes à la recherche de missions éthiques. 

3- Les premiers obstacles auxquels vous avez fait face ?
Le secteur du volontariat international a été entaché par un certain nombre d'organismes peu scrupuleux qui ont vu dans la motivation des jeunes une opportunité de s'enrichir. De grosses structures se sont donc montées (pour la majorité aux États Unis) pour promouvoir le volontariat avec des projets très chers, et sans aucun apport, voire des conséquences néfastes pour les communautés locales. Les dérives du volontourisme ont été très loin. Beaucoup de supports sont désormais disponibles pour dénoncer ces abus, comme les faux orphelinats en Asie ou les fermes à lions en Afrique du sud, et c'est une bonne chose. Le challenge pour les organismes sérieux de ce secteur encore peu réglementé est de retrouver la confiance des participants et une place légitime auprès des partenaires et des organismes locaux. 


4- Quelle ont été les étapes de la création de Freepackers et Realstep ?
Tout d'abord, la création d'un réseau d'organismes internationaux rencontrés et choisis lors de mes années de voyages intensifs à travers le monde ! Tous nos partenaires sont des gens de confiance, nous sommes quasiment tous membres de l'organisation international WYSE Confederation qui audite et évalue des milliers d'organismes éducatifs de mobilité internationale à travers le monde. Puis il y eut l'étape du site web et de la constitution d'une petite équipe de professionnels pour conseiller au mieux les futurs participants. Et de fil en aiguille, quelques collaborateurs se sont ajoutés mais nous restons une petite équipe de passionnés, à taille humaine. 

5- Comment avez-vous compris que la communication était primordiale dans votre secteur d’activité ? 
Dans notre secteur, on constate très rapidement qu'il est important de rassurer et d'être le plus transparent possible. Les personnes nous contactent pour des projets conséquents et sont dans leur droit de savoir avec qui ils s'engagent, d'autant plus que tous les organismes ne proposent pas la même qualité de service. Les dérives du secteur ainsi que l'absence de réglementation sont de véritables challenges mais nous poussent aussi à mettre en place des processus d'information solides et une communication ciblée et bien spécifique pour légitimer notre activité. 

 

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